Janvier Mopepe écrit une nouvelle page de sa vie

Père de famille, Monsieur Janvier Mopepe rêve d’un meilleur avenir et veut désormais reconstruire sa vie après avoir décidé de mettre fin au vol des fruits dans les plantations de PHC. Il nous partage son témoignage.

Né dans le territoire de Mobango, près de Basoko, dans la province de la Tshopo, Monsieur Mopepe, père de 7 enfants, n’a pas fait de longues études. « J’ai arrêté mes études en 4e année des humanités (équivalent de 4 ans d’études au niveau secondaire) pour travailler afin de gagner ma vie, c’est la raison qui m’a amené à m’installer à Lokutu », raconte Monsieur Mopepe.

À Lokutu, il obtient un emploi dans une entreprise locale ou il travaille pendant deux ans. Après rupture du contrat avec son ancien employeur qui avait cessé ses activités, il se retrouve au chômage et décide de monter une petite unité de production artisanale d’huile de palme. « Au chômage, je ne pouvais plus nourrir ma famille, alors j’ai acheté un malaxeur et j’ai monté une petite usine de production d’huile de palme ».

Pour faire tourner son unité de production sans avoir de plantation de palmier, Monsieur Mopepe va organiser avec 3 associés des vols de fruits dans les plantations de palmier de PHC à Lokutu.

« Je pouvais, au cours d’une opération de vol, pénétrer dans les plantations et prendre jusqu’à 300 régimes de fruits. »

Faisant face à une intensification des patrouilles des gardes industrielles de PHC dans les plantations, Monsieur Mopepe trouva que l’accès aux plantations de PHC devenait de plus en plus difficile. Il prend alors une décision courageuse, celle d’arrêter avec le vol des fruits dans les plantations. Le 17 août 2022, il s’en va trouver les gardes industrielles de PHC.

« Je me suis dit qu’il était temps d’arrêter de voler et de me trouver un travail décent. J’ai alors demandé à la société de venir récupérer les fruits volés ainsi que le malaxeur ».

Les gardes industrielles de PHC se sont rendus au campement de Monsieur Mopepe et ont pu récupérer plus de 700 kg de fruits détachés et le malaxeur artisanal. Son unité de production désormais démantelée, Monsieur Mopepe a soumis à PHC une demande d’emploi qui est sous considération.

« Je me sens fier, car un emploi chez PHC me permettrait de nourrir dignement ma famille au lieu de continuer à vivre du vol des biens d’autrui ».

Monsieur Mopepe n’est qu’un exemple de la récente transformation de la perception du vol sur la plantation par les communautés. En effet, les communautés locales commencent à s’engager aux côtés de PHC pour mettre fin aux vols dans les plantations de la société. Au cours des dernières semaines, les chefs communautaires ont pris des mesures pour identifier les membres de leur propre communauté connus pour organiser des vols à grande échelle et souvent avec violence dans les plantations de PHC et les dénoncer à la police. Un chef de communauté a même déposé une plainte officielle auprès des autorités locales concernant le problème de vol de régimes de noix de palme des plantations de PHC dans les environs de sa communauté.

PHC félicite le leadership des chefs traditionnels des communautés environnantes de PHC pour les mesures prises afin de protéger les actifs de l’entreprise. En retour, PHC est plus engagée que jamais à venir aux côtés des communautés pour soutenir ceux qui cherchent des moyens de subvenir aux besoins de leurs familles en travaillant pour la société et même en dehors de celle-ci. En effet, la société a mis en place un Programme de développement communautaire (PDC) pour la promotion de la production agricole en accompagnant les petits producteurs à travers la création des Organisations des producteurs agricoles (OPA) qui comptent aujourd’hui environ 780 membres. La société s’est également engagée à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité à travers ses hôpitaux qui fournissent des soins de santé gratuits à tous les employés de l’entreprise et à leurs familles, soit environ 25 000 personnes, mais aussi aux membres des communautés locales qui ne travaillent pas pour PHC.

La société a aussi facilité l’accès à l’eau potable en construisant plus de 70 forages qui bénéficient directement aux communautés locales. PHC investit dans le capital humain et soutient le secteur de l’éducation en construisant des écoles. Ainsi, depuis 2018, la société a construit plus de 20 écoles de 6 classes dotés des bancs et d’installations sanitaires, permettant ainsi à plusieurs milliers d’enfants de bénéficier de meilleures conditions d’éducation.

Toutes ces activités font partie intégrale de la matérialisation de la vision de PHC de créer une prospérité partagée grâce à l’agribusiness non seulement pour les personnes travaillant à PHC, mais pour toutes les personnes qui vivent dans les zones où PHC exerce ses activités de production d’huile de palme.

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