Le 23 août 2024, une session d’information sur le Monkeypox (MPOX, aussi appelé « variole du singe ») s’est tenue au siège de Plantations et Huileries du Congo (PHC) à Kinshasa. Cette session a été animée par le Dr Shako Mahmuda, conseiller technique et délégué du médecin-chef du programme national de lutte contre le MonkeyPox et fièvres hémorragiques. Cette rencontre a permis à la direction générale de PHC de mieux comprendre le plan de riposte national élaboré par le gouvernement congolais pour lutter contre le MPOX et le cas échéant, son impact sur son vaste réseau de santé dans ses sites d’opération.
En effet, en tant qu’acteur économique majeur dans les provinces qui sont parmi les plus touchées, notamment celles de l’Équateur, de la Mongala, et de la Tshopo où la société opère, PHC joue un rôle actif et soutient déjà les efforts du gouvernement congolais dans sa lutte contre le MPOX. Sur l’ensemble des trois sites de la société situés à Yaligimba (Province de la Mongala), Lokutu (Province de la Tshopo) et Boteka (Province de l’Équateur), PHC dispose d’un vaste réseau de 4 hôpitaux modernes ayant une capacité d’accueil de 460 patients, et 3 centres de santé et 18 dispensaires équipés pour les premiers soins. Outre ses 10.000 employés, environ 150.000 membres des communautés locales bénéficient également des soins de santé appropriés.
Un plan de riposte national axé sur le dépistage et la vaccination
D’après le docteur Shako Mahmuda, la variole du singe ou MPOX est une maladie connue en République Démocratique du Congo depuis les années 1970. Cette maladie virale a connu plusieurs résurgences, touchant toutes les tranches d’âge, avec une incidence particulièrement élevée chez les enfants. L’épidémie actuelle, qui touche toutes les 26 provinces du pays, a nécessité une réponse rapide et coordonnée.
Le gouvernement congolais, à travers le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Institut National de Santé Publique (INSP) et sous la coordination du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique pour la Coordination (COUST), a mis en place un plan de riposte national axé sur deux piliers essentiels : le dépistage et la vaccination.
Bien qu’il n’existe pas encore de traitement curatif pour le MPOX, Dr Shako Mahmuda a indiqué qu’un traitement symptomatique est proposé pour soulager les malades. La vaccination reste la stratégie principale pour contrôler la propagation du virus. Deux vaccins, le MVABN pour les personnes de plus de 15 ans et le LCCS pour les enfants de moins de 15 ans, sont actuellement recommandés. Bien qu’encore en phase expérimentale, ces vaccins ont démontré une efficacité de 80 % après trois ans d’utilisation sur le personnel soignant, a précisé le docteur Shako.
L’approvisionnement en vaccins et en tests PCR pour le dépistage est également priorisé, nécessitant une étroite collaboration entre l’INSP et le COUST.
L’engagement de PHC : une contribution significative pour l’amélioration de la santé publique en milieu rural
En réponse à la crise sanitaire, PHC a réorganisé la gestion de ses hôpitaux en déployant des équipements supplémentaires de prise de température, des masques (cache-nez) et du matériel de communication pour sensibiliser les populations dans les villages environnants. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement de l’entreprise à soutenir la santé publique et à contribuer de manière significative à l’effort national pour contenir l’épidémie.
« La santé, la sécurité de nos employés et des communautés environnantes sont au cœur de nos priorités. Nous sommes fiers de collaborer étroitement avec les autorités sanitaires de notre pays pour mettre en œuvre des mesures pour une prise en charge de nos employés et les populations autour de nos sites. Notre participation à cette riposte nationale contribue à assurer la protection de nos 10 000 employés, de leurs familles, ainsi que des communautés autour de nos sites d’opération » a affirmé Madame Monique Gieskes, Directeur Général de PHC.
La lutte contre le MPOX en RDC constitue un défi majeur qui requiert une coordination rigoureuse entre le ministère de la Santé, les autorités locales et les acteurs privés comme PHC. En collaborant étroitement avec les autorités sanitaires de la RDC, PHC réaffirme son engagement à non seulement contribuer à la riposte contre le MPOX, mais aussi à l’amélioration continue de la santé publique dans les régions reculées où elle opère.